La saisonnalité des pluies.
Contrairement aux idées reçues la pluviométrie n’est pas nécessairement plus importante l’hiver que l’été.
Si cela est vrai pour la ville de Nice avec 55% de la pluviométrie annuelle récoltée entre septembre et décembre (402mm) contre 14,8% pour les mois compris entre mai et août soit un rapport de un à quatre entre été et automne/hiver.
En revanche, la ville de Paris connaît une pluviométrie beaucoup plus linéaire avec une assez grande stabilité d’un mois sur l’autre. Parmi les mois les plus pluvieux figurent les mois de mai et de juillet. Les quatre mois estivaux sont plus pluvieux que les quatre mois suivants (pluviométrie de 227mm entre mai et août vs 218mm entre septembre et décembre).
Sans tirer de conclusions hâtives je pense que cette pluviométrie explique certaines transhumances estivales. Les franciliens descendent dans le sud en été (228mm de pluie à Paris contre 108mm à Nice) mais remontent à l’automne (218mm de pluie à Paris contre 402mm à Nice. Je vous l’accorde c’est encore une image d’Épinal mais sont-elles toutes fausses ?
La ville de Rennes est située entre ces 2 extrêmes avec une légère saisonnalité – pluviométrie plus faible de juin à août – mais beaucoup moins marquée qu’à Nice .