Analyse :
Mise en place du plan Parispluie :
La présence d’une terrasse accessible au public nécessite de travailler en mode dégradé. Pour répondre au plan Paripluie, il sera nécessaire de végétalisée une partie de la toiture (450m2 environ) avec un substrat de 20cm minimum. A défaut de pouvoir végétaliser ces 450m2, la surface de végétalisation peut être réduite à 250m2 avec l’ajout d’un ouvrage d’infiltration ou jardin de pluie dans l’espace vert jouxtant le bâtiment.
Dans ces conditions, le volume d’eau abattu annuellement sera de 360m3 sur un volume de pluie de 705m3 soit un abattement soit 51%.
Mise en place d’une récupération des eaux de pluie :
La mise en place d’une unité de récupération des eaux de pluie permet de capter les eaux de pluie sur 770m2 de toiture (les eaux de la terrasse accessible ne sont pas récupérées). Ces eaux récupérées peuvent alimenter les sanitaires des salariés ainsi que l’arrosage des espaces verts. Chaque volume d’eau de pluie collecté et utilisé est un volume abattu selon le plan Parispluie. Dans ce cas, le volume abattu dépend du volume de la citerne de récupération des eaux de pluie (plus celle-ci est importante, plus le volume d’eau stocké en cas d’épisode pluvieux est important).
Aucune végétalisation, ni ouvrage d’infiltration supplémentaire n’est à prévoir dès lors que le volume abattu est supérieur aux exigences des autorités. Dans le cas présent, l’installation d’un volume de stockage de 20m3 qui permet un abattement des eaux de 62% (contre 51% exigé en mode dégradé) soit au-delà des attentes du plan Parispluie.
Le graphique ci-dessous présente l’abattement en fonction du volume de la citerne de récupération des eaux de pluie (courbe bleu) par rapport à la mise en place d’ouvrage de rétention sur site (droite rouge).